Le post-traitement est un mode GNSS différentiel différé, le plus souvent utilisé lors que l'utilisation des modes de correction temps réel (VRS, PPP, Base-Mobile) n'est pas possible.
Comment fonctionne t-il ?
Les corrections calculées par les Bases sont horodatées et stockées sous forme de fichiers, le plus souvent horaires ou bien journaliers, puis mis à disposition par Internet ou stocké en local pour un usage interne. Un logiciel de traitement GNSS permet d’appliquer les corrections aux levés à postériori (nous préconisons l’association du logiciel Trimble TerraFlex) .
Ce mode offre l’avantage de ne pas être tributaire de la qualité de la couverture d’un territoire par une liaison radio, Internet ou satellite.
Les contraintes de cette méthode ont limité son usage par rapport au mode temps réel : le résultat n’est connu qu’à posteriori, interdisant de recourir à des travaux de navigation ou d’implantation ; le processus de traitement est un peu chronophage ; le succès du traitement n’est connu qu’à postériori également, sans que l’utilisateur sur le terrain ne puisse être garanti du succès du traitement, ce qui représente une part de risque, à moins de travailler exclusivement dans des environnements dégagés.
En France et dans le DROM-COM, l’IGN administre le Réseau GNSS Permanent (RGP), d’accès gratuit, et composé de plusieurs centaines de stations de références : https://rgp.ign.fr/.
Plusieurs réseaux internationaux proposent aussi ce service : Euref, Regal, Sopac…
Vous souhaitez en savoir plus sur le fonctionnement des systèmes GNSS et les modes de corrections différentiels pour améliorer la précision jusqu'au centimètre ? (principes de fonctionnement, précision obtenue en mode autonome, paramètres affectant la précision des mesures, modes GNSS différentiels ...) > Consultez notre article "Systèmes GNSS : principes de fonctionnement"